La respiration complète yogique
- magaliyoga33
- 6 avr.
- 2 min de lecture
En yoga, comme j’avais commencé à l'expliquer dans mon article Le yoga et la respiration nasale
la respiration se fait par le nez en cherchant à mobiliser la respiration ventrale, thoracique et claviculaire. Une respiration en 3 étapes en quelque sorte.
La première étape consiste à gonfler son ventre. Mais attention, on ne pousse pas le ventre, on le gonfle en maintenant sa sangle abdominale engagée.
D’accord mais concrètement comment fait-on ?
L’idéal est de commencer par une expiration pour vider tout l’air de nos poumons y compris l'air résiduel.
J’aime utiliser l’image du nombril qui vient se coller à notre colonne vertébrale.
En faisant cela, la sangle abdominale s’engage et quand on va inspirer, le ventre va se gonfler pour permettre aux organes de retrouver leur place.
Ensuite, c’est l’étape de la respiration thoracique : ressentir la cage thoracique qui s’agrandit. Pour cela, il est possible de placer ces mains sur ses côtes. A l’inspiration, les côtes vont s’écarter, créant ainsi de la place et les poumons vont pouvoir augmenter de volume.
Sur la fin de l’inspiration, ce sont les clavicules qui vont se soulever. Pour rappel, elles sont accrochées à la cage thoracique via le sternum, plus exactement, l'articulation sterno-claviculaire.
Pour l’expiration, visualisez un ballon de baudruche qui se dégonfle. On cherche à vider l’air complètement quitte à rester quelques secondes en suspension à poumons vides.
En conclusion, la sangle abdominale est maintenue à la fois sur l’inspiration et sur l’expiration.
Quelles conséquences si la sangle abdominale n'est pas contrôlée lors de la respiration ?
Le diaphragme joue le rôle de pompe. En s’abaissant, il comprime le foie, la rate, l’intestin. Ce rôle est obtenu avec maintien de la sangle abdominale lors de la respiration. Lors de l’expiration, les organes sont dégorgés de sang (il faut visualiser les organes comme des éponges : à l’expiration, ils reprennent leur forme et volume normal).
Sans maintien de la sangle abdominale, les organes sont gorgés de sang et la respiration thoracique est bloquée.
Pour en savoir plus, je vous recommande le livre d’André Van Lysebeth : Pranayama, la dynamique du souffle.
Aviez-vous compris le rôle d'une sangle abdominale contrôlée ?
Utilisez-vous des visualisations pour bien respirer ?
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